Après six ans de travaux, le musée des Augustins rouvre ses portes à Toulouse vendredi

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L’agence architecturale a imaginé un mur aveugle en pierre blanche qui évoque un bunker. Et suscite des critiques.

L’agence architecturale a imaginé un mur aveugle en pierre blanche qui évoque un bunker. Et suscite des critiques. Mairie de Toulouse / Julien Quent

Les Beaux-arts de la ville présenteront aux visiteurs un parcours repensé et une nouvelle entrée à l’architecture radicale.

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Sur les berges de la Garonne, le Musée des Augustins s’apprête à voguer de nouveau. Après plus de six ans de chantier, le musée des Beaux-Arts de la ville de Toulouse offrira à nouveau au public sa collection, des chapiteaux romans aux toiles du Pérugin ou de Rubens. Un parcours repensé, avec des œuvres moins nombreuses et mieux ordonnées, que Le Figaro a visité en avant-première.

Le musée des Beaux-Arts de Toulouse se trouve dans l’ancien couvent des Augustins qui date du XIVe siècle et mérite sans doute à lui seul le détour. Avant les travaux, d’un coût d’une quinzaine de millions d’euros, 130 000 visiteurs environ venaient admirer chaque année l’édifice et les collections, qui comptent parmi les plus belles du sud de la France.

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Geste architectural radical

Chaque salle se trouve désormais dotée d’un panneau expliquant son histoire, ce qui facilite la compréhension de cet environnement hétéroclite. Où l’on croise pêle-mêle Le Sultan sortant de son palais de Meknès, de Delacroix, un Christ en croix de Rubens ou, nouvelle acquisition, La Course à l’abîme du peintre toulousain Henri Martin.

Avant de les découvrir, les visiteurs pourront être surpris par la nouvelle entrée du bâtiment. L’agence portugaise Aires Mateus a imaginé, geste radical, un mur aveugle en pierre blanche qui évoque un bunker. Et suscite des critiques. L’ancien accueil, qui datait des années 1980, se révélait trop étroit. Autre choix assumé, le maintien en l’état de la présentation bigarrée de la richissime collection de chapiteaux et de sculptures romanes.

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Toulouse a récemment rouvert un autre lieu de culture. Le Château d’Eau, une ancienne station de relevage des eaux dédiée à l’art photographique, qui possède un fonds de plus de 5 500 œuvres. Il présente jusqu’en mars une exposition sur le thème du cycle de la vie et de la mort, semblable à une renaissance. Celle du Musée des Augustins, avec notamment le nettoyage des colonnes du cloître, se poursuivra jusqu’en 2028.

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