Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement
Une semaine après la tuerie antisémite commise par deux hommes contre les participants à la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi, les Australiens sont invités dimanche à allumer des bougies et observer une minute de silence.
Les Australiens sont invités à allumer des bougies et observer une minute de silence dimanche 21 décembre, une semaine après la tuerie antisémite commise par deux hommes contre les participants à une fête juive sur une plage emblématique de Sydney.
Les deux assaillants, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998, et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a vingt-quatre ans, ont ouvert le feu dimanche dernier contre un rassemblement pour la fête juive de Hanouka sur la plage de Bondi. Le père a été tué sur place tandis que le fils, grièvement blessé par la police, est hospitalisé sous forte surveillance policière et a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres. Selon les autorités, l’attentat était motivé par l’idéologie du groupe djihadiste Etat islamique.
Une semaine exactement après le premier signalement des tirs à 18 h 47 (8 h 47, heure française) dimanche 14 décembre, les Australiens vont observer une minute de silence à travers le pays, l’occasion d’une réflexion sur « la lumière contre l’obscurité ».
Les Australiens sont invités a placer une bougie devant leur fenêtre en honneur des victimes et en solidarité avec la communauté juive, a indiqué samedi le premier ministre, Anthony Albanese. Ce seront « soixante secondes soustraites au vacarme du quotidien, consacrées à 15 Australiens qui devraient être parmi nous aujourd’hui », a déclaré le premier ministre, qui se joindra aux commémorations sur la plage de Bondi.
Les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays dimanche, y compris sur le pont du port de Sydney. Un petit avion est passé dimanche au dessus de la plage endeuillée de Bondi avec un message de solidarité avec « notre communauté juive ».
Beaucoup d’Australiens ont déjà rendu hommage aux victimes à leur façon. Vendredi, des centaines de surfeurs et nageurs se sont rassemblés pour un hommage sur cette plage, emblématique du mode de vie australien, formant un cercle géant dans les vagues. Samedi, des sauveteurs en mer ont à leur tour observé trois minutes de silence.
Un audit sur le fonctionnement de la police
Le premier ministre a annoncé dimanche avoir ordonné un audit du fonctionnement de la police et du renseignement après l’attentat « pour protéger les Australiens ». « L’atrocité inspirée par l’Etat islamique dimanche dernier montre l’évolution rapide du contexte de sécurité dans notre pays, a-t-il déclaré. Nos agences de sécurité doivent être en mesure d’y répondre de la meilleure façon possible. »
Naveed Akram, le fils, avait été interrogé par le renseignement australien en 2019 pour potentielle radicalisation, mais les autorités ont jugé alors qu’il ne constituait pas une menace. Son père a également été interrogé, mais a réussi à obtenir un permis de port d’armes lui permettant de posséder six fusils. Le gouvernement a annoncé un renforcement des lois contre l’extrémisme et sur la détention d’armes.
Plus généralement, la tuerie a forcé le pays à remettre en question sa politique de lutte contre l’antisémitisme, et à constater son échec à protéger les juifs australiens. De nombreux membres de la communauté juive ont critiqué le gouvernement travailliste, estimant que leur cri d’alarme face à la montée de l’antisémitisme depuis le 7-Octobre n’a pas été pris en compte.
Pour le rabbin Yossi Friedman, « le message était clair depuis un peu plus de deux ans ». « Est-ce que nous nous sentons en sécurité ? Pour être honnête, pas vraiment ». Une série d’obsèques ont été organisées cette semaine par les familles, dont celles, particulièrement poignantes, de la petite Matilda, 10 ans.
Une équipe d’enquêteurs de la police et des renseignements se penche à présent sur les déplacements et les contacts des deux suspects, notamment un voyage qu’ils ont effectué dans le sud des Philippines quelques semaines avant l’attaque. « Nous allons identifier les méthodes, les moyens et les connexions de ces criminels présumés afin de déterminer avec qui ils ont communiqué avant l’attaque », a déclaré Krissy Barrett, la cheffe de la police fédérale australienne.
Interrogé dimanche sur la question de savoir si l’attaque aurait pu être évitée, Chris Minns, le premier ministre des Nouvelle-Galles du Sud où se trouve Sydney, a répondu : « Je ne sais pas. C’est quelque chose qui m’empêche de dormir la nuit et qui me préoccupe beaucoup. »
Le Monde avec AFP
Réutiliser ce contenuVous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois
Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
Ajouter un compte Découvrir l’offre Famille Découvrir les offres multicomptes-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, créez un compte pour votre proche (inclus dans votre abonnement). Puis connectez-vous chacun avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Si vous êtes 3 ou plus à utiliser l’abonnement, passez à l’offre Famille. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ces identifiants ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous êtes bénéficiaire de l’abonnement, connectez-vous avec vos identifiants. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
Si vous utilisez ce compte à plusieurs, passez à une offre multicomptes pour faire profiter vos proches de votre abonnement avec leur propre compte. Sinon, cliquez sur « » et assurez-vous que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Vous ignorez qui d’autre utilise ce compte ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).
-
Comment ne plus voir ce message ?
En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
-
Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?
Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.
-
Y a-t-il d’autres limites ?
Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.
-
Vous ignorez qui est l’autre personne ?
Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Lecture restreinte
Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article
Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.




