
RÉCIT - Depuis une dizaine d’années, les chaînes de télévision et les plateformes de streaming répondent assidûment à la demande croissante de films de Noël en proposant toujours plus de contenu, et de plus en plus tôt dans l’année.
À quelques jours du 25 décembre, nombreux sont ceux qui se laissent tenter par un après-midi devant un film de Noël, confortablement installés dans le canapé du salon illuminé par le sapin. Mais pour quelques rares adeptes, cette saison a commencé depuis plusieurs mois. Tous les ans, alors que son maillot de bain sèche encore sur le rebord de la fenêtre et que le mois d’août s’achève à peine, Stéphanie entame son marathon de films de Noël. Et encore, la quinquagénaire originaire du sud de la France se force à rester raisonnable. Si elle s’écoutait, elle se blottirait en plein été sous un plaid, un chocolat chaud dans la main, devant l’un de ces longs-métrages «réconfortants» qu’elle aime tant. Avec les années, à force de visionner entre trois et quatre films par semaine, Stéphanie a «quasiment» consommé l’intégralité du contenu de Noël proposé par Netflix. À tel point qu’elle déplore aujourd’hui «tourner en rond» et s’est donc dirigée vers d’autres plateformes de streaming telles que Canal+

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