Ils étaient cancres à l’école, ils sont devenus généraux, énarque et prêtre : les secrets d’éducation d’une famille au service de la France

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Parmi les cinq frères, trois sont généraux, l’un a quitté l’armée dans les années 90 pour la haute administration, et le dernier est prêtre.

Parmi les cinq frères, trois sont généraux, l’un a quitté l’armée dans les années 90 pour la haute administration, et le dernier est prêtre. Illustration - Aymeline Chemin / Photos - Adobe Stock

FAMILLE D’EXCELLENCE – Chez les Gomart, quatre frères sur cinq ont redoublé, certains plus d’une fois, avant de se révéler... Comment les parents ont-ils contribué à façonner leur trajectoire d’excellence au service de la France et de l’Église ?

Ils étaient « nuls à l’école » et ont eu leur bac « aux forceps ». « Dès notre premier jour en prépa scientifique, on s’est dit avec mon frère Christophe qu’on ne comprenait rien. On a appelé nos parents pour leur dire qu’on arrêtait », raconte Ghislain. Les parents ont insisté, les garçons sont restés. Ils ont bien fait. Christophe, l’aîné, est devenu général de corps d’armée et député européen (Les Républicains) en 2024. Ghislain, le deuxième, a bifurqué en lettres et est sorti major de promo du concours d’officier, avant de réussir l’ENA (devenu l’INSP) et de quitter l’armée quelques années plus tard.

Les petits frères ont suivi la même trajectoire : Hervé a redoublé deux fois sa première, deux fois sa terminale et a passé deux fois le concours d’officier de Saint-Cyr-l’École avant de l’avoir. Son frère Hubert l’a obtenu au bout de trois fois. Comme leur aîné, ils ont terminé généraux. Seul Jacques le cadet était excellent à l’école… Il est devenu prêtre.

L’école n’était pas une priorité pour les parents

De l’aveu de leur mère, elle et son mari, le général Philippe Gomart (mort en 2021), n’auraient jamais imaginé le parcours brillant de leurs enfants. Quand ils étaient petits, elle était régulièrement convoquée par…

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Le Figaro

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