
LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉS - Dans le domaine de la composition échiquéenne, la beauté des combinaisons, prend le pas sur la lutte cérébrale qui caractérise la partie d’échecs.
Les grands maîtres, les gladiateurs de l’échiquier, aiment à oublier la lutte sans merci des tournois en tentant de résoudre des compositions artistiques, ces fameuses études d’échecs dans lesquelles on recherche uniquement la beauté et l’inattendue des combinaisons. Boris Vassilievitch Spassky, le Xe champion de l’histoire, se délectait de ses positions créées où des tableaux de mats invisibles, des pats subtils, des fourchettes endiablées, des enfilades mortelles, des découvertes mortelles... surgissaient de nulle part.
Il n’est pas le seul maître à s’être adonné à l’art de la résolution. Le Français Maxime Vachier-Lagrave, qui a atteint la 2e place mondiale, champion du monde de blitz en 2021, a confessé que l’une de ses grandes méthodes d’entraînement consiste à trouver les solutions des études les plus complexes. Ce technicien impeccable des fins de parties y a puisé beaucoup de son inspiration. Il est redouté par ses pairs pour son incroyable capacité à trouver des solutions incroyables…

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