Les Trois Brestoises : "Charlotte Gaccio est apaisante, Déborah Krey est hyper rock n' roll", Garance Thénault a adoré ses deux partenaires du téléfilm de France 2

Ce vendredi 19 décembre 2025, France 2 a présenté à ses téléspectateurs de nouvelles héroïnes : celles du réjouissant et divertissant téléfilm Les Trois Brestoises. Adapté des romans de l'ex-flic devenu auteur Pierre Pouchairet, ce polar a réuni trois comédiennes que les téléspectateurs connaissent bien et apprécient : Charlotte Gaccio vite devenue amie avec ses partenaires, Déborah Krey dont le personnage est complètement différent de Duchesse dans Les invisibles et Garance Thénault. Télé-Loisirs a rencontré cette dernière pour qu'elle nous parle de son personnage dans ce téléfilm... qui a tout d'un pilote de série !

Les Trois Brestoises : "Une vraie amitié s'est créée entre nous", Garance Thénault révèle le secret de la réussite du téléfilm avec Charlotte Gaccio et Déborah Krey

Télé-Loisirs : Dès les premières minutes, on croit à l’amitié entre ces trois femmes. Comment crée-t-on cette proximité à l’écran ?
Garance Thénault : Comme tout le reste ! En vérité, je connaissais déjà Déborah, on s'était déjà croisées. J’ai rencontré Charlotte lors de la première lecture. Et effectivement, quelques jours après cette lecture, on tourne notre première séquence et on est censées être amies depuis 20 ans. Donc comme le reste, il faut le créer. Mais il y a des gens avec qui c'est plus facile que d'autres. En l'occurrence, il y a eu une espèce d'alchimie qui s'est mise en place immédiatement entre nous trois. Cela a tout de suite été très facile. Une vraie amitié s'est créée.

Une des clés de la réussite de ce téléfilm tient au fait qu’il repose sur trois femmes aux chemins de vie différents.
Le polar va être un prétexte pour explorer les différentes problématiques de femmes trentenaires. Pour moi, en tout cas, c'était justement l'intérêt de ce téléfilm. Ce n’est pas juste une enquête de plus. En ce qui concerne mon personnage, cela permet d’aborder les questionnements d'une femme qui a une famille, qui est très carriériste et qui se demande aussi si elle est à la bonne place dans son couple. Elle s'ennuie un peu et se réfugie beaucoup dans son travail. À côté de ça, il y a aussi le personnage de Léanne qui a perdu l'amour de sa vie et celui de Vanessa qui le cherche, justement. Je pense que toutes les femmes pourront se reconnaître dans l'un de ces trois profils. Pour moi, c'est une des forces de la série.

Pouvez-vous un peu développer à propos de votre personnage d’Élodie…
Je ne sais pas si c’était déjà dans l’ADN du personnage dans les romans de Pierre Pouchairet mais il y a eu une volonté très forte du réalisateur [Stéphane Kappes, ndlr] et de ma part qu’elle ait ce côté hors cadre. Oui, elle est rangée, elle a une vie de famille, elle est installée. Mais il fallait vraiment explorer le fait qu’elle s’ennuie dans cette situation. Elle a tout pour être heureuse et pourtant. On a cherché tout ce qu’on a pu pour la sortir un peu du cadre.

Les Trois Brestoises : "Charlotte Gaccio est apaisante, Déborah Krey est hyper rock n' roll", Garance Thénault sous le charme de ses partenaires du téléfilm de France 2

Êtes-vous proche d’Élodie, de son caractère ?
Il y a toujours des petits morceaux de soi qu'on incorpore dans les personnages. Mais Élodie m’a surtout permis de m'amuser un peu plus que d'habitude qu’avec les personnages qu'on me propose et d'aller ainsi explorer cette partie un peu plus fantaisiste. J'ai fait beaucoup de polars et de drames. Là, j'étais contente, justement, de pouvoir fouiller des émotions moins graves. J'ai adoré faire ça.

Justement, bien qu’il explore le genre policier, ce téléfilm a un petit côté léger, feel good…
Je suis contente de l'entendre parce que j'espérais vraiment que cet aspect ressorte, qu’il reste de cet aspect feel-good qu'on a voulu y incorporer.

Si vous deviez choisir quelques mots pour évoquer votre partenaire de jeu Charlotte Gaccio, vous diriez quoi ?
Charlotte est très maternelle, très maternante. Elle est bienveillante. Elle est la plus rationnelle, la plus calme d'entre nous trois. C’est quelqu'un de rassurant, de calme, d'apaisant.

Et sur Déborah Krey ?
Elle n'est jamais fatiguée. Elle est fêtarde. Elle est drôle. C'est marrant parce que je trouve qu'elle a un physique totalement à l'inverse de ce qu'elle est. On peut s'imaginer qu’elle est une petite poupée toute sage, toute rangée alors qu’en réalité elle est hyper rock’n’roll.

Par Thomas Destouches

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