Les Trois Brestoises : "Mon personnage est complètement différent de Duchesse dans Les invisibles", Déborah Krey explique pourquoi elle a accepté de jouer dans le téléfilm inédit de France 2

Dans le réjouissant téléfilm policier Les Trois Brestoises, diffusé à partir de 21h10 ce vendredi 19 décembre 2025 sur France 2, Déborah Krey joue Léanne, une flic au tempérament de feu et au caractère bien trempé, retrouvant ses deux amies d'enfance, Élodie (Garance Thénault, vue l'année dernière dans Meurtres sur la côte bleue avec Jean-Pierre Foucault) et Vanessa (jouée par une Charlotte Gaccio, dans "sa" ville de Brest. Encore marquée par la mort récente de son mari, Léanne est en charge de l'enquête sur la mort d'une vieille dame. Une affaire pour laquelle Élodie et Vanessa, respectivement médecin légiste et psycho criminologue, vont lui apporter une aide aussi inattendue que précieuse. Télé-Loisirs a rencontré Déborah Krey, l'ex-Duchesse de la série policière Les invisibles, pour lever le voile sur ce nouveau téléfilm qui a tout d'un pilote de série.

Les Trois Brestoises : "Mon personnage est complètement différent de Duchesse dans Les invisibles", Déborah Krey explique pourquoi elle a accepté de jouer dans lé téléfilm inédit de France 2

Télé-Loisirs : Comment on a créé cette proximité ?
Déborah Krey : Honnêtement, on n'a pas eu à la créer. À la première lecture du scénario, ils nous ont laissés papoter toutes les trois sur la terrasse de France Télévisions et ça a matché tout de suite entre nous. On avait la sensation de nous connaître depuis toujours. Ça rebondissait entre nous en permanence. Quand on s'est retrouvés au pot de début de tournage à Brest, on était déjà heureuses de se retrouver, alors que cette lecture avait eu lieu juste 2 semaines avant. On se parlait de ce qui nous était arrivé depuis ! En tant que comédiennes, il n’y a rien eu à fabriquer. Il y a eu tout de suite une proximité, une amitié, une intimité. Encore aujourd'hui, on communique tout le temps sur WhatsApp. On est très proches.

Dans ce téléfilm, Léanne est flic. Comme l’était votre personnage de Duchesse dans la série Les invisibles. Mais ce sont deux femmes radicalement opposées…
Complètement ! C'est ce qui m'a tout de suite attiré dans ce rôle. Et puis, métaphoriquement, il y avait quelque chose de très intéressant. Quand Les invisibles s’est terminée, Duchesse passait commandante. Dans Les Trois Brestoises, Léanne est commandante à la crim’. Symboliquement, c’est très beau.

À l'époque du début des Invisibles, vous disiez que Duchesse était réservée et donc assez éloignée de vous. Qu'en est-il de Léanne ?
Elle est proche de moi dans la détermination et dans la repartie. Mais elle reste éloignée de moi parce qu’elle n’est pas vraiment sociable. Certes, elle n'est pas au top de sa forme ni de sa vie au début du téléfilm, on ne va pas se mentir mais elle a tout de même quelque chose d’un peu plus dur que moi dans la vie. Elle est brute de décoffrage. Et elle a plus de mal à exprimer ses émotions.

C'est un rôle très physique. Est-ce amusant d'aborder cette dimension-là ?
Complètement ! J'ai adoré. De toute façon, j'ai adoré interpréter Léanne. Elle a quelque chose d’extrêmement vif, comme ça. À tout moment, elle peut sortir son arme. On a bossé avec un chef cascadeur. Ça m'a donné envie de faire de la cascade et du combat. J'avais évidemment une doublure pour certaines scènes mais j'ai essayé d’en faire le maximum. C'est mon petit caractère à moi ! J'aime bien faire jusqu'au bout les choses.

Si vous deviez choisir quelques mots pour évoquer votre partenaire de jeu Charlotte Gaccio, vous diriez quoi ?
Elle a une énergie extrêmement communicative. Elle a quelque chose de très doux. Elle a beaucoup de caractère, mais elle a aussi beaucoup d'empathie, de douceur. Dès qu'elle était là sur le plateau, je me sentais bien.

Et sur Garance Thénault ?
Garance a toujours la vanne facile. Comme Charlotte, elle est très solaire et a un plaisir monstre à jouer. Elle est toujours partante. Il y a quelque chose qui émane d’elle qui donne envie de donner le meilleur de soi-même quand on est avec elle.

Par Thomas Destouches

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