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« Rassembler la profession et la réformer sont deux des trois termes du mantra de mon mandat, avec le mot restaurer », précise Louis Degos, élu bâtonnier de Paris pour 2026-2027.

« Rassembler la profession et la réformer sont deux des trois termes du mantra de mon mandat, avec le mot restaurer », précise Louis Degos, élu bâtonnier de Paris pour 2026-2027. François Bouchon / Le Figaro

ENTRETIEN - Élu bâtonnier de Paris pour le mandat 2026-2027, Louis Degos prendra ses fonctions le 1er janvier.

De nombreux enjeux attendent l’avocat, notamment l’adaptation de la profession à l’intelligence artificielle, la paupérisation de son barreau ou encore l’ubérisation du droit.

LE FIGARO. - Vous arrivez à la tête du plus grand barreau de France. Alors qu’il souffre de déclassement et de paupérisation, qu’envisagez-vous de faire dans ces deux années à venir ?

LOUIS DEGOS. - Il y a une urgence économique, même si le déclassement et la dévalorisation du droit sont là depuis fort longtemps. Mais je compte bien utiliser la masse du nombre d’avocats et la machinerie de l’ordre pour être une force au service des avocats. D’où je viens, c’est-à-dire d’un cabinet international anglo-saxon, l’économie est fondamentale. Aussi ai-je des mesures très concrètes : près de 70 % des avocats du barreau ne sont toujours pas équipés en logiciel de gestion car cela revient entre 30 et 50 euros par mois par avocat. Pourtant, ces outils sont le premier étage de la fusée numérique, bien avant la documentation…

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Le Figaro

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Louis Degos : «L’IA ne remplacera pas l’avocat mais le juge, à cause de la déjudiciarisation qu’elle entraîne»

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