Lyon-Toulouse : le loup Graou, l’entrée fracassante de Dupont, le craquage lyonnais... Les tops et les flops

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TOPS/FLOPS - Découvrez ce qui a retenu l’attention de la rédaction du Figaro après la claque infligée par le Stade Toulousain à Lyon ce samedi soir (19-41).

TOPS

Graou sur un nuage

Paul Graou essuie souvent quelques critiques. Mais ce soir, difficile de lui reprocher quelque chose. Un léger en-avant au moment de ramasser un ballon qui aurait pu terminer derrière l’en-but lyonnais, à la rigueur. Le Gersois a mis un rythme fou en première période, prenant les intervalles, et en alternant parfaitement. À deux reprises, l’ancien joueur de Montauban a initié deux relances intéressantes et a même terminé lui-même dans l’en-but après une grosse séquence des siens (38e). Côté statistiques, 2 franchissements, 39 mètres parcourus et 5 défenseurs battus. Remplacé par un certain Antoine Dupont (56e).

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Antoine Dupont, tout simplement

Il lui en faut peu. Entré avant l’heure de jeu, le demi de mêlée a changé le cours de la rencontre. Sur son premier ballon, Dupont dépose la défense, accélère et provoque une pénalité. Toujours très juste dans ses choix, rapide dans ses libérations, le Toulousain a constamment pesé sur la défense rhodanienne. Sur l’essai de Roumat (63e), c’est lui qui décide de partir dans le fermé. Il adresse ensuite un énorme coup de pied qui permet à Costes d’assommer le LOU (63e). En fin de match, il arrache un ballon au Géorgien Saghinadze avant que les siens n’inscrivent l’essai du bonus. La montée en puissance se poursuit.

Toulouse sait réagir

Secoué par un retrait de deux points en début de semaine dans le cadre de l’affaire Jaminet, battu à Glasgow le week-end dernier après une première période aboutie, le Stade Toulousain n’abordait pas la rencontre contre Lyon dans la meilleure des postures. Les Rouge et Noir, en mode diesel, ont toutefois parfaitement réagi sur la pelouse de Lyon. Mieux encore, ils ont trouvé les ressources pour empocher le bonus offensif en toute fin de partie.

Bertrand-Merkler, on en redemande

A 22 et 24 ans, Benjamin Bertrand et Joel Merkler représentent l’avenir du Stade Toulousain. Les deux piliers ont livré une grande partie ce samedi soir à Lyon. Bertrand, déjà appelé pour un rassemblement à Marcoussis avec le XV de France, a été très actif et a constamment avancé sur ses charges. En première période, il casse un plaquage et marque un essai mais ce dernier est refusé pour une faute au préalable. Merkler, lui, s’est montré solide en mêlée fermée, mobile ballon en main et surtout très difficile à passer en défense.

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FLOPS

Le manque de mordant du banc du LOU

Millet (26 plaquages), Simmonds (18 plaquages) ou encore William (24 plaquages) ont découpé à tour de bras ce samedi soir. Mais cela n’a pas été suffisant. Longtemps dans le coup, et même devant en début de seconde période, les Rhodaniens ont fini par céder face à la puissance et la vitesse des Toulousains. La sortie de Couilloud les a incontestablement déstabilisés. Dommage car ces Lyonnais sont capables d’enchaîner de belles séquences défensives mais aussi offensives.

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Le trou d’air toulousain... heureusement sans conséquence

On a cru assister à un «remake» de la folle remontée de Glasgow la semaine passée en Champions Cup. En début de seconde période, les joueurs d’Ugo Mola ont encaissé deux essais en moins de deux minutes et ont laissé les Lyonnais prendre l’avantage pour la première fois du match. Les nombreux changements du staff ont ensuite changé la donne mais les Rouge et Noir ont quand même la fâcheuse tendance de connaître des trous d’air dans leur rencontre.

Couilloud blessé, la tuile

Il ne manquait plus que ça aux Lyonnais, déjà englués à la 12e place de Top 14, battus deux fois en Challenge Cup par les modestes équipes de Newcastle et de Newport, et trop souvent handicapés par des blessures ces dernières saisons. Le demi de mêlée Baptiste Couilloud a dû laisser sa place à l’heure de jeu à Charlie Cassang après avoir été sonné au moment de plaquer l’ailier Dimitri Delibes. Ce KO pourrait le laisser sur le carreau la semaine prochaine alors qu’on le sait, le LOU est toujours différent lorsque Couilloud est sur la pelouse.

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