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Rythme effréné, couleurs criardes, mouvements incessants… Des médecins et chercheurs pointent l’ultra-stimulation de certains dessins animés, qui pourrait ralentir la concentration des enfants.
Élise voulait offrir à sa fille son premier moment de cinéma. Un samedi, elle choisit « Gabby et la maison magique », un film d’animation conseillé dès 3 ans. La lumière s’éteint, sous des bruits de pop-corn, puis l’histoire débute : celle d’une petite-fille intrépide en excursion avec sa grand-mère.
Dans son fauteuil, Élise ne tient pas 20 minutes. Sa fille de 4 ans, elle, semble absorbée. À l’écran, ce n’est plus une histoire qui se raconte : c’est un déluge de sensations. Un « flot de bruits, de couleurs, d’images et d’émotions » les submerge. « Je me suis sentie tendue, saturée par cet excès. On est finalement parties, je crois que ma fille aussi avait eu sa dose. Plus jamais ! », tranche la mère de famille.




