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L’Association pour l’emploi des cadres a publié le 11 décembre une enquête qualitative sur les motivations des cadres du public qui passent dans le privé. Un phénomène marginal mais en légère augmentation.
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2 % des agents du public, toutes catégories confondues, sont passés dans le privé en moyenne annuelle entre 2008 et 2014, selon France Stratégie. La statistique publique donne peu d’informations sur ces départs, estimés à 10 000 personnes en 2019. On sait tout de même que les agents en début de carrière, en CDD ou contractuels, ainsi que les hauts fonctionnaires, sont davantage concernés par ce mouvement, qui s’effectue quasiment en sens unique.
La part de contractuels dans la fonction publique s’accroissant et les conditions de travail se dégradant dans certains métiers, ce taux de 2 % tend à augmenter. Cela dit, il demeure très en deçà du turn-over constaté chaque année dans les entreprises (15 % tous secteurs confondus, selon l’Insee), mais le différentiel n’a rien d’étonnant. On devient souvent fonctionnaire par vocation, à l’issue d’un concours et non d’un entretien de recrutement, et l’on acquiert des compétences pas forcément monétisables en entreprise, ce qui rend le changement d’employeur ou de carrière plus compliqué pour les salariés du public, notamment si l’on compare avec des salariés allant d’une entreprise privée à une autre.
En attendant qu’une enquête quantitative vienne préciser ces tendances, l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) a mené 34 entretiens individuels sur les seuls cadres du public (agents de catégorie A) ayant réalisé une mobilité vers le privé, afin de comprendre leurs motivations. Il en ressort que ceux qui ont quitté le secteur public « le font souvent par désillusion, sont en quête d’une meilleure reconnaissance professionnelle et d’un regain de sens dans leur travail », résume Valentine Henrard, cheffe de projet études à l’APEC.
Les désillusions du métier
Les cadres interrogés avaient en effet rallié le secteur public pour contribuer à des missions d’intérêt général au service des citoyens, exercer des métiers utiles à la collectivité et riches de sens. Mais la réalité du travail de fonctionnaire ou assimilé a suscité frustrations, désillusions et, finalement, désengagement. Les griefs invoqués par ces partants sont nombreux : déconnexion du terrain, lourdeur administrative (avec des projets ralentis par des processus décisionnels impliquant de nombreux intermédiaires), résistance au changement, pratiques managériales et processus organisationnels rigides…
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