«Tout le contraire de villes apaisées» : de Paris à Montpellier, quand les politiques antivoiture ont des ratés

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Dans les grandes villes, ici Paris, la cohabitation entre vélos et voitures est parfois difficile.

Dans les grandes villes, ici Paris, la cohabitation entre vélos et voitures est parfois difficile. François Bouchon / Le Figaro

RÉCIT - Embouteillages sans fin, tensions, nuisances... Les actions des mairies socialistes ou écologistes pour réduire la circulation automobile et favoriser les «mobilités douces» sont souvent loin de produire les effets escomptés.

Ils sont venus à Paris en voiture et en sont repartis «sidérés». Laurent et Jeanne*, un couple de Bretons qui n’avait plus séjourné dans la capitale depuis trois ans, ont eu l’impression de tomber dans un piège en franchissant le périphérique. «Des sens interdits partout, des rues barrées, des vélos qui grillent les feux rouges ou déboulent en sens inverse», leur visite s’est transformée en épreuve stressante avec, en prime, 50 euros à payer pour se garer. «Je crois que, cette fois, ils sont vaccinés et ne reviendront pas», grince Pierre, leur ami parisien. Christiane, qui habite pourtant beaucoup près de Paris, dans l’Essonne, ne passera pas non plus devant la Tour Eiffel de sitôt. «C’est devenu trop dangereux de circuler dans les rues parisiennes. On a peur de renverser une trottinette», déplore-t-elle.

Anne Hidalgo, la maire socialiste de la capitale, est parvenue à tenir son objectif : bouter la voiture extra muros. Relevés sur le site de l’Hôtel de Ville, les chiffres parlent d’eux-mêmes…

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Le Figaro

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