Nouveau
À trois mois des élections municipales, une récente étude faisant de Paris la 5e ville touristique « la plus sale du monde » a remis le sujet de la propreté au cœur des débats. Alors que les candidats multiplient les propositions, la Ville se défend.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/AIWR7NESUBA5ZA7FVON366YQIA.jpg)
Et soudain, l’eau jaillit à gros débit depuis la bouche de lavage et s’écoule le long du trottoir de la rue de Kabylie, à Paris (XIXe). Soumaré, 42 ans, vient d’ouvrir la vanne grâce à sa clé spéciale et balaie méthodiquement le macadam jonché de détritus. Ceux-ci se déversent dans le cours d’eau formé et seront récupérés en contrebas, retenus par une grille.
Ce matin-là, l’agent de propreté parisien a embauché à 6 heures et attaque déjà son deuxième « canton », comme on dit dans le jargon, c’est-à-dire la zone du quartier qui lui a été affectée. Passé par les services des XVIe et VIIIe arrondissement, voilà un an que le quadragénaire s’échine à rendre propre les rues du XIXe arrondissement de la capitale. Un véritable sacerdoce pour celui qui compte dix-huit ans de métier au compteur.




