
CONTRE-POINT - En moins d’un an, les positionnements des principaux leaders ont évolué au gré des événements et des circonstances.
Les postures et les affinités sont fragiles et réversibles. Pourquoi, il y a un an, François Bayrou fut-il préféré à Sébastien Lecornu pour occuper Matignon ? Parce que le ministre des Armées, l’homme qui avait dîné à plusieurs reprises avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, était suspecté de vouloir négocier avec le Rassemblement national. De par son histoire, le maire de Pau semblait mieux placé pour rechercher un accord avec les socialistes. Résultat : il n’a fallu que quelques semaines à Bayrou pour se fâcher avec le PS - sur fond d’affaire Bétharram - et être renversé par lui. Quant à Lecornu, il a tissé avec Olivier Faure une relation de confiance qui - au prix du sacrifice de la réforme des retraites - lui a permis de faire passer le budget de la Sécurité sociale et d’échapper à une censure que le PS aurait le pouvoir de voter.
Les postures sont fragiles et réversibles. Nommé ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, jusqu’alors étiqueté à la droite de LR, devenait l’homme…

il y a 2 hour
1



