
RÉCIT - Depuis son départ de Beauvau, les épreuves se sont multipliées pour le président des Républicains, qui compte mûrir le sujet de son ambition élyséenne au cours des fêtes de fin d’année.
« Le problème, c’est la suie. Ça s’immisce partout. » Pour un peu, on croirait qu’il évoque son parti, ses déchirures, ses petits problèmes internes - parfois, bassement administratifs - et un siège que d’aucuns décrivent comme « vide », « fantomatique », « déserté ». Mais ce n’est pas cela dont parle Bruno Retailleau. Ce soir de novembre, voilà un mois qu’il n’est plus au gouvernement. Quelques jours plus tôt, sa maison a souffert d’un incendie. « C’est infernal », souffle Bruno Retailleau, les traits un peu tirés.
La transition de Beauvau à la présidence des Républicains (LR), son entourage avait cherché à l’y préparer. « Mais on n’est jamais vraiment prêts », reconnaît-on. Au Sénat, l’une de ses connaissances parle de la faute « originelle » du tweet posté par le Vendéen alors que Matignon publie les noms de ceux qui rejoignent l’équipe de Sébastien Lecornu. « La composition du gouvernement ne reflète pas la rupture promise. » Premier acte de rupture…

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